25 mai 2009
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(..) Il me demanda avec brusquerie, sans préambule, comme le fruit d'un problème longtemps médité en silence :
- Un mouton, s'il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs ?
- Un mouton mange tout ce qu'il rencontre.
- Même les fleurs qui ont des épines.
- Alors les épines, à quoi servent-elles ?
Je ne le savais pas. (...)
Il rougit puis reprit :
- Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : "ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important ça !
- Un mouton, s'il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs ?
- Un mouton mange tout ce qu'il rencontre.
- Même les fleurs qui ont des épines.
- Alors les épines, à quoi servent-elles ?
Je ne le savais pas. (...)
Il rougit puis reprit :
- Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : "ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important ça !