750 grammes
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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 10:02
Bonjour, je suis Benoît la noix

Je suis en Europe depuis très longtemps, l’Homme des cavernes (préhistorique, que l’on nomme Cro Magnon) me croquait déjà dans la région du Périgord qui regorge encore de noyers. Au Moyen-Age, je suis si précieux qu’on m’utilise comme monnaie d’échange !

Je suis enfermé dans une coque dure qu’il faut casser pour me déguster. A l’intérieur on trouve le fruit et l’amande, c’est seulement la dernière que l’on appelle aussi cerneau que l’on mange, le fruit appelé "brou" est vert d’abord puis brun, il sert alors à teinter le bois, les vêtements ou même les cheveux !

En m’écrasant, on produit une délicieuse huile, preuve que je suis riche en excellente matière grasse, bonne pour la santé (oméga3).
Noix fraîche de mi septembre à mi octobre, sèche ensuite, on la croque aussi bien qu'un bonbon !
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:32
Bonjour, je suis Peter le chou-fleur

Les Grecs et les romains me connaissaient déjà mais j’ai ensuite disparu curieusement de la circulation, puis on me retrouva sur une île, Chypre, d’où je revins en Italie puis en France. Les rois aimaient me manger et on inventa en l’honneur d’une grande dame des recettes qui portent son nom : « à la Du Barry ».


Pourquoi m’appelle-t-on chou-fleur ? Sur moi, il y a comme des boutons de fleurs, (certains les appellent florettes, on dit aussi bouquet) qui n’éclosent pas. Contrairement à celles du brocolis ,mon plus proche cousin, qui deviennent jaunes, mais on le cueille juste avant…

Comme tous les choux, je suis riche en vitamine C mais de tous, je suis le plus facile à digérer, avec le brocolis… Je suis vraiment un légume des 4 saisons car il existe un chou-fleur de printemps, d’été, d’automne et d’hiver.
On me trouve donc toute l’année mais c’est en Automne que je suis le meilleur !

Depuis quelques années, on s’amuse à me donner d’autres couleurs que le blanc, on en trouve des pourpres, roses, oranges… Le dernier serait un mutant génétique en quelque sorte, riche en carotène (comme mon amie Charlotte la carotte) et très bon pour la santé.
Mangez moi en gratin, en potage ou en purée, en galettes végétales, ou même cru avec une vinaigrette, une mayonnaise ou un aïoli !

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 16:53
Dernier duo des Journées Gourmandes de Vaison La Romaine, cette recette réunit Peter le chou-fleur et Benoît la noix, deux énergumènes à découvrir prochainement...
Ce que je peux vous dire que ce gratin parfumé au curcuma et aux noix a séduit certains récalcitrants au chou-fleur, qui ont, contre toute attente, dégusté leur plat ! Quant aux quelques irréductibles, ils ont "saucé" la béchamel à l'huile d'olive et curcuma avec leur doigt !


Ingrédients
- 1 gros chou fleur
- 5 noix
- 2 cuillères à soupe d'huile d’olive douce (on peut aussi mettre un mélange huile d'olive/huile de noix)
- 4 cuillères à soupe rases de farine
- 200 ml de lait
- 1 ccuillère à café de curcuma
- 2 grosses pincées de "4 épices"

Préparation
Précuire le chou-fleur à la vapeur. Concasser les noix décortiquées et réserver.
Préparer la béchamel : mélanger l'huile d'olive avec la farine, mouiller de lait et laisser épaissir en ajoutant les épices, saler et poivrer.
Couvrir les "bouquets" de chou-fleur de béchamel au curcuma, parsemer de noix concassées et enfourner à 200°C environ 15/20 minutes.


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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 14:18
Bonjour, je suis Guilaine la Châtaigne


Je suis, comme mon amie la noix, présente depuis la préhistoire en Europe, et notamment en France : on en a retrouvé des traces sur des sites archéologiques en Dordogne et en Ardèche, mais aussi en Corse. Jusqu’à l’arrivée de la pomme de terre, donc pendant des centaines d’années, j’ai été le principal aliment de base, et même, on appelait le châtaignier, l’arbre à pain !

La pomme de terre m’a peu à peu remplacée et j’ai un peu disparu pour n’être vendue qu’en octobre/novembre. En ce moment, profitez-en c’est la pleine saison. Heureusement, après, on peut me cuire et me mettre en boite pour le reste de l’année, ou bien me sécher comme d’autres fruits… Et aussi faire de délicieuses confitures ou encore des marrons glacés !

Savez-vous quelle est la différence entre châtaigne et marron (je ne parle pas du marron d’inde, celui que l’on trouve dans les parcs et jardins des villes ou dans les cours d’école) ?
Le marron (regardez le marron glacé...) est entier, la châtaigne, elle, se morcelle en différents éléments séparés par le "tan", une fine membrane blanche.


Je suis calorique et énergétique, riche en amidon, comme la pomme de terre mais aussi en fibre, ce qui est très bon pour la digestion. Mangez-moi en soupe, en fricassée (on dit aussi fricot) et dans les farces des volailles de Noël, bien sûr !

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 16:07
Après les "blinis" de châtaigne et leur compote salée de potimarron au romarin, voici la seconde recette qui marie Gaston le potimarron et Guilaine la Châtaigne... Il s'agit cette fois d'une douceur, un plaisir sucré pour un bon dessert ou un goûter complet puisqu'il comporte le laitage, le légume et le biscuit ! Du fromage frais à la crème de marron (ou confiture de châtaigne), des dés de potimarron confits à la vanille et un crumble châtaigne, voilà un mets un peu plus sophistiqué que les adultes pourront bien entendu emprunter, d'autant que ma première mouture pour les Journées Gourmandes de Vaison La Romaine, fut une panna-cotta ! Mais le temps de prise étant trop long et la recette un peu plus complexe, je l'ai simplifiée pour l'atelier "enfant"...

Cette recette est à nouveau pour Lavande et sa quinzaine de la châtaigne.



Ingrédients (pour 10)
- 500 grammes de fromage blanc
- 250 grammes de confiture de châtaigne
pour le potimarron confit à la vanille
- 300 grammes de potimarron
- 50 grammes de sucre complet (à défaut, de la cassonade)
- 1/3 cuillère à café d'extrait de vanille
pour le crumble châtaigne
- 2 cuillères à soupe de farine de chataigne
- 2 cuillères à soupe de cassonade
- 1 cuillère à soupe de beurre mou

Préparation
Précuire le potimarron à la vapeur en le gardant bien ferme. Le couper en dés et le mettre à confire avec le sucre et l'extrait de vanille à couvert, à feu très doux.
Entretemps, préparer le crumble : mélanger les ingrédients pour faire un "sable". désposer de plus ou moins gros morceaux amalgamés sur du papier sulfurisé et enfourner quelques minutes à 190/200°C. Quand le crumble est doré, sortir du four et laisser refroidir.
Mélanger le fromage blanc et la confiture de châtaigne. Puis quand tout est prêt, dresser la crème dans une coupe ou un joli verre, déposer quelques dés de potimarron confit et terminer avec quelques miettes de crumble croquant.


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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 15:48
J'ai eu le plaisir d'animer des ateliers de cuisine pour enfants aux Journées Gourmandes de Vaison La Romaine les 1er et 2 novembre 2008. Ces rendez-vous ouverts gratuitement aux 4-9 ans n'étaient pas seulement l'occasion de peser, mélanger, touiller, cuire de bonnes choses (et surtout pas seulement des gâteaux et du chocolat !). Il s'agissait aussi d'en savoir un peu plus sur les fruits et légumes cuisinés puique c'est d'eux dont il était question : d'où viennent-ils, quelle est leur histoire, quelles sont leurs particularités, leur vertus pour la santé, les différentes façons de les préparer et de les accommoder...

Le potiron peut atteindre cent kilos ? Quelle est la différence entre marron et châtaigne ? Peut-on manger le navet cru ? Et tous ces légumes en salé ET et sucré ?
De façon ludique et interactive, les enfants ont ainsi appris à connaître :  

Charlotte la carotte que vous pouvez retrouver ici et Beaudoin le coing, présenté là !

Jérôme la pomme à découvrir ici et Harvey le navet, pour mieux le connaître, c'est là

Léon le potiron dévoilé ici et Guilaine la châtaigne qui se trouve là !

Peter le chou-fleur croisé ici et Benoît la noix à manger des yeux là !


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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 09:45
On m'appelle Léon le potiron

Je pousse depuis très longtemps en Amérique, chez les Indiens ; je suis venu en Europe au moment des grandes découvertes des navigateurs, au temps de Christophe Colomb (comme la pomme de terre). J’ai voyagé depuis l’Amérique sur de grands vaisseaux et l’on m’a planté dans les jardins français, on me décrit alors comme un gros melon !


En fait il existe 3 espèces de courges d’hiver (même famille que la courgette) : le potiron est ses proches cousins giraumon et potimarron, les courges musquées avec la courge violon ou de Naples et la courge musquée de Provence, la courge spaghetti, la courge turban, ou encore la butternut. Troisième espèce : les courges pépons ou citrouilles, ce sont tous ces légumes-fruits aux formes surprenantes : courgette, coloquinte, pâtisson et chayotte, courge gland et la courge spaghetti.
Et il existe encore une autre famille, les gourdes ou callebasses qui poussent depuis très longtemps en Europe et que l’on mangeait au Moyen-Age, elles ont donné leur nom aux gourdes dans lesquelles on boit parce qu’elles étaient évidées pour servir de contenant. On s’en servait déjà comme une gourde…

La citrouille de Cendrillon n’est pas celle de Walt Disney qui a dessiné un potiron… Mais aux Etats-Unis on mélange souvent les deux. C’est là bas que je suis célèbré en Amérique du Nord au moment de la fête d’Halloween : on me mange en « pie », sorte de tourte, en tarte ou encore en crumble, on me découpe en faisant une forme de visage, on m’évide et on allume une bougie à l’intérieur, je deviens la lanterne d’Halloween (Jack O Lantern).

Comme la carotte, je suis de couleur orange, et comme elle, je suis riche en carotène, qui protège mon corps et permet d’avoir un joli teint, notamment au soleil… Et depuis que les hommes me cultivent, je soigne plein de « bobos », comme des coups ou des brûlures… Le meilleur moment pour me manger c’est maintenant, on me trouve dès septembre et jusqu’aux premières gelées, mais on me conserve très longtemps à la cave ! Purée, courge, gnocchi, gratins, mais aussi confiture, cakes, tartes…
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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 09:25
Suite des recettes prposées aux enfants lors des ateliers des Journées Gourmandes de Vaison La Romaine, avec un mariage salé entre Guilaine la châtaigne et Gaston le potimarron (un cousin de Léon le potiron !), viendra ensuite le mariage sucré... Ces "blinis" à la farine de châtaignes tartinés d'une compotée salée de potimarron au romarin a connu un franc succès auprès des jeunes palais, il faut le souligner !

Juste un mot au sujet des blinis que l'on apparente aux pancakes américains, à tort ! car ce qu'on appelle blinis pour parler de petites crêpes épaisses sont en réalité des oldayi ! Les blinis ressemblent à nos crêpes plates et fines. Comment une telle erreur de vocabulaire a-t-elle pu imprégner autant notre culture culinaire ?!
NB cette recette ira tout droit chez Lavande, dans sa compilation de recettes autour de la châtaigne (ainsi que la suivante, d'ailleurs).



Ingrédients (pour une dizaine de mini crêpes)
- 10 cuillères à soupe de farine de châtaigne
- 1 œuf
- 100 ml lait
- 400 grammes de potimarron environ
- 1 branche de romarin
- huile d’olive
- sel, poivre

Préparation
Faire compoter le potimarron (on peut le précuire à la vapeur) dans un peu d'huile d'olive avec le romarin, saler, poivrer et réserver cette compote salée.
Mélanger la farine, le lait et l'oeuf, saler légèrement.
Faire chauffer l'huile d'olive dans une poêle et y dépaoser des petits tas de pâte ; quand des bulles apparaissent, les retourner. Servir tiède avec deux cuillèrées de compote de potimarron au romarin.



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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 16:00
Le chasseur avait fait bonne chasse ; il apportait une véritable charge d'oies, de canards sauvages, de bécassines, de sarcelles et de pluviers. Il s'occupa de préparer ce gibier et de le fumer. Chaque pièce embrochée par une mince baguette, fut suspendue au-dessus d'un foyer de bois vert. Quand la préparation parut convenable à Kennedy, qui s'y entendait d'ailleurs, le tout fut chargé dans la nacelle.
Le lendemain, le chasseur devait compléter ses approvisionnements.
Le soir surpris les voyageurs au milieu de ces travaux. Leur souper se composa de pemmican, d
e biscuits et de thé. (...) Kennedy compléta ses approvisionnements de viande fraîche.

...

(La foule) eut la pensée de lui offrir un festin magnifique composé de lait aigre avec du riz pilé dans du miel. Le digne garçon, prenant parti de toute chose, fit alors un des meilleurs repas de sa vie (...)

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 17:22
Vous avez croisé Charlotte la carotte sur le blog ? Et Baudoin le coing, en savez vous davantage sur lui ? J'engage les parents à le faire lire à leurs enfants, ils apprendront tout plein de choses ! Cette recette est l'une qui fut présentée aux Journées Gourmandes de Vaison La Romaine. Ces carottes râpées à la fausse mayonnaise de coing (cette dernière est très indirectement inspirée de Guy Gedda, un chef  cuisinier provençal) était la recette la plus audacieuse et probablement la moins "enfantine", mais des fois il est bon de prendre quelques risques avec nos enfants, n'est-ce pas ?
Quoiqu'il en soit, dissimulé en salé ou en sucré, Baudoin a eu peu de succès, il faut dire que sa saveur est des plus typées. Et mes filles ont l'habitude d'en manger depuis qu'elles sont bébé !


Ingrédients (quantité prévue pour 10, diminuez les proportions !)
- 1 coing (pour 4, comptez 100 grammes environ)
- 6 carottes (2 pour 4 bambins)
- huile d’olive
- vinaigre de cidre
- sel, poivre

Préparation
Faire cuire le coing à la vapeur (ou à l'eau, sans sucre). Mixer 100 grammes de coing avec 1 cuillère à soupe de vinaigre et 3 cuillères à soupe d'huile d'olive, saler, poivrer.
Râper les carottes et servir avec cette fausse mayonnaise de coing.


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