C'est aujourd'hui la Saint Patrick et avec ma cueilleuse de trèfle, nous avons préparé des meringues "Shamrock" à la menthe de couleur verte ! Le Shamrock est le trèfle emblème de l'Irlande, Il suffit de pocher 3 coeurs pour les 3 pétales et juste un trait à la poche à douille pour la queue. Pas si facile mais avec mon aide cela donne ça :

Voici la recette, très simple :
Ingrédients
- 30 grammes de blanc d'oeuf
- 60 grammes de sucre
- quelques gouttes d'extrait naturel de menthe
- un peu de colorant vert (ajuster)
Préparation
Fouetter le blanc d'oeuf au robot en incorporant le sucre en plusieurs fois, ajouter colorant et arôme de menthe à la fin. Verser dans une poche à douille et dessiner les Shamrocks sur une tôle couverte de papier cuisson.
Enfourner 1 heure à 90°C, laisser sécher dans le four. C'est prêt !

Le persil, le romarin ont poussé dans mon jardin à côté de la sarriette, à deux pas de l'estragon, pas loin de la ciboulette et derrière le rang d'oignons !

Ah! les z'herbes, z'herbes, z'herbes, les z'herbes sentent bon ! (refrain)

J'ai perdu le basilic mais son odeur me conduit. J'ai aussi la marjolaine, elle a fleuri ce matin. Le cerfeuil a de la peine, a poussé mais pas le thym !

La mélisse vient très bien, le fenouil sur le chemin attend qu'on le décortique Et qu'on le mette à sécher. Je préfère l'angélique et ses fleurs toutes sucrées.

J'ai aussi la camomille pour blondir les cheveux des filles. La verveine et la lavande jouent à parfum que veux-tu ? Et je vais cueillir la menthe cachée tout au bord du ru.

J'ai encore dans ma cuisine le soja qui vient de Chine, la girofle et la coriandre, La cannelle et le safran, la vanille au goût si tendre et le dangereux piment. 

Les parfums et les saveurs sont comme autant de couleurs ou de notes de musique qui me font voyager dans les pays exotiques ou bien dans mon potager.

La maison Barnier est un confiseur à l'ancienne qui existe depuis la fin du XIXème siècle : bonbon "nu", bonbon fourré et "mini bonbon" (calibré pour la bouche des enfants) sont les principales spécialités historiques, auxquelles sont venues s'ajouter d'autres friandises produites dans l'usine historique de Seine Maritime. Et l'entreprise offre une gamme de gélifiés plus particulièrement destinée aux jeunes gourmands. Parmi ces bonbons "modernes", une imitation de la célèbre fraise Tagada qui la vaut bien... A suivre demain une recette à base de bonbon, donc !

Les pastèques sont toujours là, idéales pour rafraîchir cet été indien. En mélange avec la banane qui apporte de la consistance, de la texture et rend ce smoothie plus nourrissant ; le mélange des deux aboutit à une saveur un peu florale plutôt agréable. Une chouette boisson fruitée pour le goûter ! Et simplissime à faire avec vos enfants.
Ingrédients (pour deux fillettes affamées et assoiffées)
- 2 bananes mûres
- 200 grammes de chair de pastèque
Préparation
Placer les fruits au frais. Mixer les bananes avec la chair de pastèque. C'est prêt !
 

Le jour que nous reçûmes la visite de l'économiste,
nous faisions justement nos confitures de cassis,
de groseille et de framboise.

L'économiste, aussitôt, commença de m'expliquer avec
toutes sortes de mots, de chiffres et de formules, que
nous avions le plus grand tort de faire nos
confitures nous-mêmes, que c'était une coutume du moyen
âge, que, vu le prix du sucre, du feu, des pots et
surtout de notre temps, nous avions tout avantage à
manger les bonnes conserves qui nous viennent des
usines, que la question semblait tranchée, que,
bientôt, personne au monde ne commettrait plus
jamais pareille faute économique.

- Attendez, monsieur! m'écriai-je. Le marchand
me vendra-t-il ce que je tiens pour le meilleur et
le principal ?

- Quoi donc? Fit l'économiste.

- Mais l'odeur, monsieur, l'odeur! Respirez : la
maison toute entière est embaumée. Comme le monde
serait triste sans l'odeur des confitures!

L'économiste, à ces mots, ouvrit des yeux d'herbivore.
Je commençais de m'enflammer.

- Ici, monsieur, lui dis-je, nous faisons nos
confitures uniquement pour le parfum. Le reste n'a
pas d'importance. Quand les confitures sont faites, eh
bien! Monsieur, nous les jetons.

J'ai dit cela dans un grand mouvement lyrique et
pour éblouir le savant. Ce n'est pas tout à fait vrai.
Nous mangeons nos confitures, en souvenir de leur parfum.


Georges Duhamel